Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La démocratie enchaînée
21 décembre 2005

Mais qui est Georges Tron ?

Georges_tron_1 Georges Tron est député maire UMP de Draveil.

Il est connu pour ses prises de positions dangereuses pour la démocratie. D'ailleurs à l'assemblée il ne parle pas beaucoup. Pas plus d'un mot à la fois. Pas plus de 3 syllabes par mot. Vous le reconnaitrez facilement!

Ses états de services:

14 novembre 2005:

Il ordonne la suspension immédiate des aides sociales communales aux familles des "fauteurs de troubles". Il précise que ces aides sont :

  • l'aide alimentaire
  • le complément EDF
  • l'aide au secours d'urgence (loyers)
  • aide à la cantine
  • aide aux vacances pour enfants
  • aide aux financement de médicaments, l'eau, l'énergie et le téléphone.

Ce qui est désolant, c'est que toute une famille va payer pour les fautes d'une seule personne. Faute qui sera sanctionnée par la justice si elle s'avérait etablie.

M. le député-maire TRON oublie qu'en France, c'est à la Justice et seulement à la Justice de juger et de sanctionner.  En tant que maire il se doit (entre autres) d'aider les familles les plus démunies, dans l'intérêt de tous. Une famille humiliée est une famille affaiblie. Et c'est dans l'humiliation que se trouve le ferment de la violence.

12 décembre 2005:

Dans un communiqué publié lundi 12 décembre,il propose de rendre la présentation de l'ensemble du casier judiciaire obligatoire pour les concierges, les femmes de ménages et assistantes maternelles. Qu'ont fait ces gens pour mériter cela?

Il a aussi déposé une deuxième proposition de loi visant à empêcher que l'employeur d'un concierge mis en examen pour meurtre soit obligé de verser des indmnités de préavis et de licenciement avant le jugement. Ceci va à l'encontre de la présomption d'innocence !!!!

Le député indique décidé de rédiger ces textes à la suite de l'assassinat et du viol d'une jeune femme en septembre à Soisy-sur-Seine (Essone). Il part d'un cas particulier pour faire une généralisation. C'est une non-sens politique.

13 Juin 1996 : le plus croustillant (article paru dans l'humanité)

morceaux choisis:

LA violence qui sévit dans certaines banlieues servirait-elle quelques intérêts politiciens ? On a appris hier, en effet, par le journal « Libération » que, à la suite d’actes de vandalisme auxquels se sont livrés une quinzaine d’adolescents dimanche soir contre la piscine et la bibliothèque du plateau de Ris-Orangis, l’attaché parlementaire de Georges Tron, député RPR de la circonscription et maire de Draveil, aurait lundi matin tenu des propos téléphoniques avec un éducateur de rue de Ris-Orangis qui - s’ils étaient confirmés - prouveraient que l’élu RPR encouragerait les casseurs. Enregistrée, cette stupéfiante conversation est publiée par « Libération ». On relève notamment certains propos de l’attaché parlementaire : « Il y aura Georges Tron avec toi », et l’éducateur qui répond : « Attends, même si les jeunes ils cassent ! » Son interlocutrice : « Faut quand même qu’ils fassent gaffe de ne pas trop nuire aux autres Rissois »... L’éducateur : « Mais pour les édifices publics, tout ça ? » Et l’attaché parlementaire de répondre : « Alors ça, y’a pas de problème, hein ! »

(................)

Pour la population de Ris-Orangis, ce mauvais roman policier n’excuse en rien le fait que des bandes terrorisent le plateau, en saccageant des établissements publics comme une piscine ou une bibliothèque. Il n’excuse pas non plus des décisions qui attisent la colère dans cette lointaine banlieue parisienne. Il faut savoir, en effet, que, à l’instar du maire RPR d’Etampes, toujours dans l’Essonne, à la demande du Trésor public, le maire de Ris-Orangis vient d’autoriser la saisie des allocations familiales d’une vingtaine de familles qui ont des dettes à l’égard des services municipaux (crèche, cantine, centre de loisirs, etc.). Même s’il est difficile de prouver qu’il existe un lien entre cette décision et les violences de dimanche soir, cette politique fiscale en dit long sur les discours du gouvernement Juppé concernant les quartiers difficiles, où canicule, chômage et désespérance semblent former ces jours-ci un cocktail détonant. Ainsi à Grigny et à Corbeil, toujours dans l’Essonne, où la nuit de mardi à mercredi a été le théâtre de nouvelles flambées de violence.

allez sur le lien suivant pour lire tout l'article:

http://www.humanite.presse.fr/journal/1996-06-13/1996-06-13-754177

Chacun jugera !

M.le député-maire TRON met en danger la démocratie mais il n'est pas le seul:

morceaux choisis:

M. le député UMP Lionel Luca :

"ceux qui aux Antilles font toute sorte d'amalgames avec l'esclavage ne crachent pas sur le RMI des anciens colonisateurs"   ou " Sans la colonisation, ni Léon Bertrand ni Azouz Begag ne seraient ministres de la République"   Pour M.Luca l'antillais est un Rmiste

M. le député UMP Vanneste:

"Vous ne pouvez mettre à égalité le comportement homo et hétéro, le comportement homosexuel est inférieur sur le plan moral" ou "L'homosexualité peut être acquise, mais aussi rééduquée" Pour M.Vanneste l'homosexuel est un être inférieur rééducable!

M. le député UMP Grosdidier:

" dans ma commune, lors d'un mariage sur deux, l'hotel de ville résonne de youyous" no comment !

En fait il faut savoir que l'élection de Jacques Chirac avec 80% de voix en 2002 a permis au gouvernement d'avoir une très large majorité à l'assemblée et donc à certains de devenir "député" alors qu'il ne le serait jamais devenu après une élection présidentielle normale.

C'est ce qui fait la différence entre la chance et la compétence.

Aujourd'hui ils cherchent tous à faire du sensationnel pour se faire connaitre et garder leur place. Les législatives ont donc commencé avant l'heure.

Navrant !

Publicité
Commentaires
R
Sur l'air de : "il était une bergère et ron et ron ...."<br /> <br /> Il était un p’tit maire,<br /> Et Tron et Tron, tout petit peton,<br /> Il était un p’tit maire<br /> Qui aimait ses moutons, <br /> Tron Tron, qui aimait ses moutons<br /> <br /> Il faisait des massages,<br /> Et Tron et Tron, tout petit peton,<br /> Il faisait des massages,<br /> Sur tout ce qui est rond<br /> Tron Tron, sur tout ce qui est rond<br /> <br /> La chatte, il regarde<br /> Et Tron et Tron, tout petit peton<br /> La chatte, il regarde<br /> D'un petit air fripon, <br /> Tron Tron d'un petit air fripon.<br /> <br /> Il y mettait la patte<br /> Et Tron et Tron, tout petit peton,<br /> Il y mettait la patte<br /> Ou mieux son p’tit bâton<br /> Tron Tron, ou mieux son p’tit bâton<br /> <br /> En plus de la patte, <br /> Et Tron et Tron, tout petit peton,<br /> En plus de la patte, <br /> Il y mit le menton, <br /> Tron Tron, il y mit le menton<br /> <br /> Il était un p’tit maire,<br /> Et Tron et Tron, tout petit peton,<br /> Il était un p’tit maire,<br /> Qui aimait les tétons<br /> Tron tron, qui aimait les tétons.
E
vous êtes secrétaire, et vous donnez votre pied à<br /> masser à votre patron ? ce n'est pas innocent ou<br /> alors vous êtes idiote ou attendez une promotion "canapé" je doute fort de la version des plaignantes.
D
Georges Tron veut liquider la fonction publique, par Bruno LarebièrePosté par Novopress dans France, Politique, Économie le 6 avril 2010 | Depuis juin 2009 et le départ d’André Santini du gouvernement, il n’y avait plus de secrétaire d’Etat à la Fonction publique. Avec la nomination de Georges Tron… il n’y en a pas non plus. Pire : c’est un homme convaincu qu’il faut démanteler la fonction publique que Nicolas Sarkozy a choisi ! Amis fonctionnaires, vous pouvez trembler : il est là pour vous faire la peau !<br /> <br /> Il est des hommes politiques dont la réputation est usurpée. Georges Tron est de ceux-là. Son entrée au gouvernement a été saluée comme l’arrivée d’un villepiniste, sous-entendu d’un homme ayant « une certaine idée de la France » et attaché au service de la nation, ainsi qu’est supposé l’être Dominique de Villepin. En le nommant, Nicolas Sarkozy aurait donc fait l’effort de promouvoir un homme qui est à son opposé, ne cède pas au credo libéral et a une certaine tenue.<br /> <br /> Sur ce dernier point, Georges Tron n’a rien à envier pourtant à Nicolas Sarkozy. En 1995, alors que la bataille fratricide était à son comble entre balladuriens et chiraquiens, le député de l’Essonne, pourtant balladurien lui aussi, avait balancé : « Il faudrait que Sarkozy cesse de considérer qu’il a une rente à vie sur les balladuriens […] Il ne connaît que deux catégories, les esclaves et les salauds. Il a tort, le garde-à-vous, c’est fini ! » Ce à quoi Sarko lui avait rétorqué : « Je savais que tu étais un imbécile. Maintenant je sais que tu es aussi méchant. » Le professeur Choron, fondateur d’Hara Kiri, journal « bête et méchant », doit rigoler dans sa tombe ; s’il avait vécu jusqu’à l’élection de Sarko, il aurait pu voir son journal remplacer avantageusement le Journal officiel…<br /> <br /> Pour les fonctionnaires, « c’est pas le pied »<br /> <br /> A Draveil, la ville de l’Essonne dont Georges Tron est maire depuis 1995, la formule fuse dès qu’on évoque son nouveau destin ministériel : « Eh ben, pour les fonctionnaires, ça va pas être le pied ! », suivie d’un rire entendu qui doit faire allusion à quelque histoire locale réservée aux initiés.<br /> <br /> Si « ça ne va pas être le pied », c’est que ce méchant con de Tron – c’est bien ce qu’a dit Sarko, non, avant de lui trouver les qualités d’un sous-ministre ? –, a, le 21 janvier 2009 – date propice pour couper des têtes –, cosigné une proposition de loi présentée par une flopée de députés UMP, parmi lesquels Olivier Dassault et Axel Poniatowski, qui ne sont pas connus pour leur amour immodérée de la fonction publique, et pour cause… Ce texte visait à instituer « la liberté de recrutement par les collectivités territoriales ». Avec toujours ces maîtres mots de la Sarkozye dès qu’il s’agit de casser l’existant : modernisation, simplification, adaptation. A quoi ? Au « marché » pardi !<br /> <br /> Le texte, que ses signataires de l’UMP espéraient voir entrer en vigueur au 1er janvier 2010, prévoyait que « les personnels des administrations des régions, des départements, des communes, et de leurs établissements publics mentionnés à l’article 2 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires » seraient dorénavant « recrutés par contrat, à l’exception de ceux exerçant une mission de service public, qui restent soumis aux dispositions actuellement en vigueur ». En termes plus immédiatement compréhensibles : à de rares exceptions près – dont la liste n’était pas fournie… –, on n’embaucherait plus que des contractuels, et plus aucun fonctionnaire… De quoi offrir « aux collectivités concernées une souplesse de gestion des compétences de leurs personnels au plus près des besoins réels », selon la formule de faux cul retenue.<br /> <br /> Les faux poulets de Draveil ont dû changer de nom<br /> <br /> La Fédération professionnelle indépendante de la police (FPIP), dont une branche est spécialisée dans la défense des policiers municipaux, ne s’y était pas trompée, en diffusant en juin 2009 un tract (extrait ci-contre) dénonçant « la création du fonctionnaire jetable » et illustré par les logos de différentes sociétés spécialisées dans le travail temporaire, comme Manpower ou Adecco… Il était titré : « Vers la fin de la fonction publique », et affirmait que Draveil lui avait déjà servi de laboratoire. En effet.<br /> <br /> En 1999, la police municipale de Draveil change de nom et devient Draveil Sécurité. Il ne s’agit pas d’une opération marketing. Simplement que la « police municipale » de Georges Tron… n’en est pas une et n’a donc pas le droit de conserver cet intitulé ! Les « policiers » ne peuvent plus se prétendre tels et ne sont plus que des « agents de sécurité de voie publique ». Ce sont des vigiles, des employés de gardiennage, salariés de Draveil Sécurité, rien d’autre.<br /> <br /> Il se trouve qu’en avril 1999, la législation sur les polices municipales avait changé, et que la mairie de Draveil n’en avait tenu aucun compte. « Ses agents n’ont pas fait l’école ni passé le concours, certains viennent des services techniques municipaux. Ils portent la tenue sans en avoir le droit ! », s’était insurgé le Syndicat indépendant de la police municipale (SIPM), sans compter leur « recrutement hors du cadre légal », l’« encadrement assuré par des agents retraités issus d’autres corps », l’« absence de formation » et d’« évolution de carrière », etc. Les services de Tron avaient dénoncé une cabbale. Jusqu’à ce que le préfet tranche : c’est bien le SIPM qui avait raison…<br /> <br /> Et avec le service municipal Draveil Sécurité, Georges Tron n’a pas forcément trouvé la bonne parade. Car les missions affectées à ses « agents » ne sont pas claires. A dessein ? La loi, elle – et ses textes d’applications – sont clairs : « Les agents de police municipale quel que soit leur grade ne peuvent être que des fonctionnaires territoriaux. La loi prohibe ainsi clairement le recrutement d’agents “supplétifs“ exerçant des missions de police municipale en dehors dudit cadre d’emploi. » A croire que ces précisions ont été rédigées juste pour Tron…<br /> <br /> La proposition de loi déposée le 21 janvier 2009 pour liquider petit à petit la fonction publique territoriale, au fur et à mesure des nouveaux recrutements, est passée la trappe. Voilà plus d’un an qu’elle a été renvoyée, pour examen, à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République. Mais maintenant que Tron est ministre, il peut déposer, non plus une proposition, mais un projet de loi. Qui sera bien plus facilement examiné. Surtout qu’avec la réforme territoriale qui devrait entrer en vigueur en 2014, il a un argument en or pour vendre à l’opinion « une amélioration des services rendus à un moindre coût pour les finances publiques et le contribuable ».<br /> <br /> Ce n’est pas dans nos habitudes de donner des conseils de mobilisation et de grève aux fonctionnaires mais, sans vouloir les presser, faudrait se grouiller…<br /> <br /> Bruno Larebière<br /> <br /> Article extrait de Minute n° 2455 à paraître demain mercredi 7 avril.
C
COMMUNIQUE DE PRESSE<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> ERIC RAOULT : INDIGNITE REPUBLICAINE<br /> <br /> <br /> Eric Raoult, en déclarant cette semaine dans Minute, que « Clichy était la honte de la France », a fait un nouvel écart de langage. On serait tenté de dire un nouvel « occident » de parcours de sa part. Beaucoup de Français pensent qu’il est un des parlementaires qui déshonorent par leurs attitudes, leurs propos, toute la classe politique et portent atteinte à la République.<br /> <br /> Lorsqu’il a demandé, après les troubles connus dans les banlieues au début de l’automne, la « mise sous tutelle » de Clichy, cela sans doute pour poursuivre des visées purement politiciennes, il s’est, tel Ponce Pilate, lavé les mains de ses propres responsabilités. Lui qui appartient au cercle, des hauts «indignitaires» de droite et de gauche, de l' Etat jacobin, qui depuis des décennies ont, avec la DATAR, en terme d'aménagement du territoire, voulu faire de Paris une Mégapole centralisatrice démentielle, incontrôlable, hors de la dimension humaine au nom de la sacro-sainte obtention de la «taille critique.» Il a laissé avec d’autres, pour épouser les demandes du grand patronat, les fron-tières sans aucun contrôle, permettant de faire de Paris une ville ouverte aux immigrants clandes-tins, venant ici comme en terre promise pour être ensuite parqués ,de manière ségrégationniste, dans des ghettos. Cela parce qu'il y avait, à un moment, besoin de main d'oeuvre à bon marché pour augmenter les profits. <br /> <br /> Le fait qu’Eric Raoult ait demandé à mettre Clichy sous tutelle pourrait cependant porter à sourire. En effet, il est lui - même depuis longtemps mandaté par les citoyens, à sa demande, pour partici-per la bonne gestion de notre Pays et il a l’impudeur d’ignorer sa part de responsabilité dans la dimension astronomique de la dette française qui justifierait sûrement… d’une mise sous tutelle..<br /> <br /> On peut s’étonner, par ailleurs, connaissant les dangers de l’abstention, de ses propos irresponsa-bles concernant l’appel, hautement civique, lancé par le Collectif « Devoirs de mémoires » et un certain nombre de parrains. à s'inscrire sur les listes électorales pour que « Liberté, Egalité, Frater-nité.» Ce qui en fait devrait être encourage et valoir pour tous les citoyens français et cela où qu’ils soient sur le territoire. <br /> Mais peut-on réellement s’étonner des propos d’ Eric Raoult. lorsque l’on sait qu’il s’étonnait lui-même, avec candeur sans doute, après la condamnation d’Alain Juppé en posant cette question : «pourquoi notre justice exigerait-elle plus de la part des élus que des simples citoyens?» (L'Express 15/03/2004) Il a sans doute oublié que les parlementaires se doivent de montrer l’exemple. Le bon exemple.<br /> Pour ne pas agir ainsi, Eric Raoult fait, aujourd’hui, honte à la République française.<br /> Saint – Brieuc le 23 décembre 2005 <br /> <br /> <br /> <br /> GERARD GAUTIER<br /> Ancien Conseiller Régional de Bretagne Président Mouvement « BLANC C’EST EXPRIME »<br /> B.P 330 22003 Saint-Brieuc Cedex 1 Téléphone : 02.96.33.50.34 <br /> Site : www.blanccestexprime.asso.fr E.mail : blanccestexprime@wanadoo.fr
P
Zanatan,<br /> Le double commentaire sur G. Tron n'était pas voulu. J'ai la souris un peu nerveuse ces temps-ci.<br /> Effaces-en un si tu peux!
La démocratie enchaînée
Publicité
Derniers commentaires
Publicité